Paris Combo [Elysée Montmartre - Paris]
Ubiquité. Tam Tadadam
Tam. Chanson d'amour contre le célibat de longue durée. J'écoute. Ainsi soit-il.
Le groupe se met en place doucement, devant ces disques blancs suspendus au fond
de la scène, touche 70's. Je décroche un peu, mais reste bercé par la musique de
la voix, dont les paroles m'échappent. Cette voix s'intègre pleinement à la
musique. Une mélodie parmi les autres. Le plaisir se passe presque des mots. La
musique est riche, toute en changement de rythmes, de modes. Petit intermède
instrumental avec le pianiste, également trompettiste et mélodiciste, le
batteur, le contrebassiste et le guitariste style manouche.
Retour de LA
voix, de ce chant si magnifiquement aérien, je suis aérien. Fragile, un
côté timide, introverti peut-être, qui resurgit dans ce long monologue sur ces
différences entre "nous les femmes" et "vous les messieurs". Les femmes,
emportées par les contes de leur enfance, rêvent de prince charmant. Les contes
ne font "rien" aux hommes. Les femmes attendent, attendent, attendent. Mais il y
a plus de loups que de princes. Suis-je un loup me demandè-je ?
La salle
s'emballe. Final. "Merci beaucoup messieurs et mesdames, et surtout, dites non
au célibat de longue durée. Et à tout le reste !" Tiens, à commencer par ces
vieux singes dans leur living-room. On continue, ensemble. Encore une fois ?
Oui. Un éclairage doux, puis une explosion de lumières.
"Paris Combo".