Pink Martini [Théâtre du Châtelet - Paris]
Retrouvailles quelques
mois après notre premier rendez-vous au
théâtre Edouard VII.
Une nouvelle fois, l'enceinte ajoute une touche glamour
et féérique au concert. Le beau domine, dans la robe de China Forbes, les
costumes des musiciens, l'élégance des éclairages, dans les arrangements
impeccables des morceaux, dans la précision des gestes, des sons. Beau théâtre.
Beau, mais froid de prime abord. Très éloigné de la scène. L'entrée du groupe se
fait sous quelques timides applaudissements. Le temps s'écoule, avec la petite
danseuse plein de fraîcheur autour de Lily, la petite tomate qui tient toujours
bon, un magnifique instrumental au nom de Cuba je crois, Una Notte a Napoli, une
autre en japonais et beaucoup de morceaux inédits. Le savoir-vivre de ces dix
joueurs, qui, non contents de présenter la majorité des chansons dans la langue
de leurs oreilles du soir, présentent un répertoire différent de celui donné aux
voûtes d'Edouard VII. Très doux, tout en finesse.
Avec un premier rappel qui
réveillera le théâtre, debout pour enflammer Brazil après qu'Amado Mio et
Sympathique ait allumé la mèche.
Et cette fois, le rappel de samba porte ses
fruits, pour un dernier voyage avec Yolanda...
Belle soirée.